Utilisateur:Rimael/Bac à sable/

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Lannilis en cours[modifier | modifier le code]

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fait[modifier | modifier le code]

  • La chapelle Saint Tudon faisait partie du prieuré à Lothuznou, endroit où, selon la tradition hagiograpique, se serait installé saint Tudogilus. Elle est attestée sous l'Ancien Régime. L'établissement dépendait semble t-il de l'abbaye de Saint-Mathieu. La chapelle a disparu, comme le prieuré[1]. Saint Tudon est d'après Joseph Loth, également honoré à Guipavas, non loin, et il serait le père de saint Gouesnou[2]: Tudon et Tudogilus seraient par conséquent deux formes pour désigner le même personnage.
  • Il existait également une chapelle à l'ancien hospice, qui était administré par les filles du Saint-Esprit depuis le XIXe siècle. L'établissment héberge abrite désormais la maison de retraite « Kermaria »[3].
  • La chapelle Saint Guénolé, également nommée chapelle de Kerengar ou de Tréfily, a été fondée en 1531.
  • La chapelle de Saint Illuminat se trouve près du château de Kerouartz. Elle a été élevée au XVIIe siècle par la maison noble de Kerouartz. Le saint honoré nous est fort mal connu. Il est aussi nommé Eluminat et passe pour avoir été un martyr. Hervé de Kerouartz en aurait obtenu du Pape une insigne faveur, le don du corps. La chapelle, comme le château, est pillée durant la Révolution et le corps du saint retiré. Il en subsiste une relique en l'église paroissiale. La chapelle a été restaurée en 1951[4][5].





  • Chapelle Notre-Dame des Neiges (Disparue)

Cette chapelle était située au village de Poulfougou. Elle est attestée à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècles[6]. En 1793, on retire les cloches de cette chapelle et de celle du Bergod pour obtenir de la fonte[7]. Elle est indiquée en ruines au XIXe siècle[6].

  • Chapelle de Coum, dite de Tavay ou Tanvaï

Cet édifice, situé au village du Coum, servit de lieu de culte clandestin à un prêtre réfractaire, l'abbé Le Floc'h, durant la Révolution. Une carte marine indique qu'elle est en ruines au début du XIXe siècle[8]. L'origine de sa seconde appellation reste incertaine. Il ne faut pas confondre Ta(n)vai avec le patron de la chapelle saint Tavaioc, non loin en Brouennou (actuellement sur la commune limitrophe de Landéda), affirme le chanoine Peyron[9].

  • Chapelle Notre-Dame de Troubirou ou Trebérou (Disparue)

Cette chapelle, placée sous le vocable de la Vierge, a été importante dans l'histoire de Lannilis. Il n'en reste de nos jours qu'une croix, une fontaine et une table d'autel. La date d'édification est inconnue. La chapelle est attestée au milieu du XVIe siècle. Les seigneurs locaux de Bellingant obtiennent le droit d'y pratiquer des enterrements de l'évêque de Léon en 1653. Dans le troisième quart du XVIIIe siècle, on y assure le culte paroissial car l'église est fermée. La chapelle tombe ensuite en ruines durant la Révolution et ses matériaux sont utilisés plus tard pour la restauration de la chapelle Saint-Sébastien[10].

  • Les croix dites "Kroazioù an Tri Persoun"

Il s'agit de trois petites croix basses et frustes en pierre. Chacune de ces « croix des trois recteurs » représente l'une des trois entités qui formaient la paroisse primitive de Ploudiner, soit Lannilis, Landéda et Brouennou. Les croix seraient du haut Moyen Âge[11] .

Renvois multiples[modifier | modifier le code]

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  1. Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron, « Notices sur les paroisses : Lannilis » in : Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, Quimper, 19e année 1919, p. 64-76 et 97-114.
  2. Joseph Loth, Les noms des saints bretons, Paris, H. Champion, 151 p. (lire en ligne)
  3. « Croix des Abers » (consulté le )
  4. « Comité d'animation de Lannilis » (consulté le )
  5. « Topic-Topos » (consulté le )
  6. a et b « Croix des Abers » (consulté le )
  7. « Lannilis, carrefour des Abers » (consulté le )
  8. « Croix des Abers » (consulté le )
  9. Chanoine Peyron, 1904, opt. cit., p. 306 lire en ligne sur Gallica
  10. Chanoine Peyron, « Les églises et chapelles du diocèse de Quimper (suite); doyennés de Pont-l’Abbé (fin), Brest, Lambézellec, Daoulas, Landerneau, Lannilis », in: Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, tome XXXI, 1904, p. 305 lire en ligne sur Gallica ; « Croix des Abers » (consulté le )
  11. « Topic Topos : le patrimoine des communes de France » (consulté le )
  12. a b et c P.-R. Giot, Ph. Guigon et B. Merdrignac 2003, p. 21 - 22

Bibliographie[modifier | modifier le code]